Nos Actions de Noël

Chers amis 
Les représentants de MCC pour l’Europe nous écrivent : 
Nous souhaitons remercier les donateurs des SMM pour les dons généreux reçus lors de l’action de Noël, pour les efforts du MCC en matière de sécurité alimentaire dans le monde et de soins aux personnes en Ukraine et en Syrie.  Nous étions en Syrie en décembre et la situation y est désastreuse, notamment à Alep en raison du tremblement de terre qui a entraîné une pauvreté et une faim extrêmes.  Nous sommes reconnaissants d’essayer de faire ce que nous pouvons avec des dons pour soulager les souffrances causées par les conflits dans la région où nous servons les plus vulnérables dans des contextes très fragiles.
 
Nous venons de recevoir un rapport sur l’impact de la distribution de nourriture que nous souhaitons partager avec vous.  Voici un lien vers le rapport en ligne: Food impact report – Winter 2024 | Mennonite Central Committee (mcc.org)
Encore une fois, merci beaucoup !

Actions de Noël

Les SMM invitent à nouveau à participer à l’action de Noël. Chaque année, nous soutenons aussi bien des projets qui s’engagent pour la paix et la justice que des projets liés aux collaborateurs des SMM. Pour les dons, veuillez utiliser les nouveaux bulletins de versement avec code QR. La SMM bénéficie de déductions fiscales dans tous les cantons. Les donateurs reçoivent une attestation de don correspondante en janvier de chaque année. Veuillez utiliser le flyers ci-dessous avec le bulletin de versement avec QR Code.

Action 2023

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Foyer pour enfants et adolescents à Kalaw – Myanmar

Contexte – Cycle de la pauvreté

Même avant la crise politique actuelle et la guerre civile, de nombreux enfants des régions reculées du Myanmar n’avaient guère la possibilité d’aller à l’école au-delà de la 6e année. De nombreux villages ont des écoles primaires, mais les collèges et lycées ne se trouvent que dans les grandes villes ou les villes importantes. A cela s’ajoute la mentalité de nombreux parents dans ces régions, qui préfèrent envoyer leurs enfants travailler en ville plutôt que de continuer à les envoyer à l’école. Ces jeunes sont également exposés au risque constant de la traite des êtres humains, omniprésente dans des pays comme le Myanmar. La crise politique et économique au Myanmar ne fait malheureusement que décupler ce problème. Cette réalité empêche beaucoup de gens de sortir du cycle de la pauvreté et de rêver à un avenir meilleur.

L’échelle et sa vision

Le couple de responsables Salai & Shar Mya travaille depuis 18 ans au sein de JEM Myanmar. Ils sont donc responsables de leur travail et de ce projet vis-à-vis des responsables de JEM Kalaw, mais aussi de l’équipe nationale de responsables. Ensemble, ils ont deux filles, Blessing et Sharon. Ils vivent depuis près de 15 ans dans la région de Kalaw, au sud-est de l’État du Shan. Dans cette région, plus de 30 tribus différentes vivent dans des conditions pauvres et isolées. En travaillant parmi ces personnes pendant des années, ils ont développé une vision et une stratégie pour construire une école-foyer afin d’offrir un meilleur avenir aux enfants et aux jeunes issus de ces situations. Une formation scolaire leur permettra d’élargir leur horizon, ce qui manque à la génération plus âgée dans les villages isolés. Ceux-ci vivent souvent avec une mentalité de pauvreté mélangée à des superstitions qui les maintiennent prisonniers du cycle du sous-développement et du risque d’exploitation. Un autre grand objectif des parents de cette école est de faire des disciples. Ils souhaitent faire aimer Jésus aux jeunes et leur transmettre des valeurs bibliques pour la vie, afin qu’ils puissent à l’avenir construire le royaume de Dieu dans différents domaines de la société. Salai & Shar Mya sont eux-mêmes issus de conditions similaires dans deux autres régions du Myanmar. Actuellement, la guerre civile fait rage dans ces deux régions et cause d’énormes souffrances.

Les enfants et les jeunes concernés

Depuis le début de la nouvelle année scolaire en juin 2023, 13 enfants et adolescents vivent dans un foyer provisoire. La plupart d’entre eux viennent des zones de guerre d’où sont originaires Salai & Shar Mya. Les jeunes peuvent vivre avec eux et fréquenter l’école toute proche. L’objectif des responsables est d’accueillir au final 15 à 18 adolescents dans le foyer. Ils viendront soit de villages éloignés autour de Kalaw, soit des régions d’origine de Salai & Shar Mya. Nous tenons à ce que les jeunes restent en contact avec leurs familles et leur rendent visite aussi souvent que possible. Cela les aidera à ne pas se sentir rejetés ou négligés par leur famille et à développer ainsi une saine estime de soi.

Le projet : terminer la construction du foyer

Le foyer est construit sur un terrain appartenant à JEM Myanmar, qui en est également propriétaire. Grâce à plusieurs dons généreux, les fondations et le premier étage du bâtiment ont pu être construits il y a quelques années. Mais l’argent a ensuite manqué, en partie à cause de l’inflation de 200% au cours des deux dernières années, provoquée par la situation politique et la guerre civile. Les prix des matériaux de construction se sont donc multipliés. Par conséquent, l’argent n’a pas suffi pour achever le bâtiment. Pour l’instant, la famille et les jeunes vivent dans le bâtiment à moitié terminé, qui est certes sûr, mais pas très confortable.

Pour continuer la construction du deuxième étage et du toit, il faut encore environ 20’000-25’000 CHF.

Nous souhaitons recommander ce projet, car il bénéficie directement aux enfants défavorisés et traumatisés par la guerre. Beaucoup d’entre eux ont perdu une partie de leur famille et ont vu leurs villages réduits en cendres. Le foyer n’est pas seulement un endroit où vivre et aller à l’école, mais aussi une oasis de guérison.

Merci de tout cœur pour tous vos dons ! 25% des dons iront pour ce projet.

Bolivie

La Bolivie est un pays riche en enfants. Plus de 35% de la population a moins de 17 ans. Ils ont toute une vie d’espoirs et de rêves devant eux, mais souvent personne pour les guider ou leur servir de modèle. Beaucoup finissent donc dans des relations malheureuses, l’alcool, la drogue. Nous voulons aider ces enfants à avoir une base saine et biblique pour leur vie. C’est pourquoi nous proposons une garderie, des écoles du dimanche, des semaines pour enfants, des camps et des écoles de disciples. Nous construisons des relations avec les enfants et les adolescents, les aidons de manière globale et les encourageons à construire une relation personnelle avec Jésus. Nous souhaitons recommander ces projets car cela profite directement aux enfants et aux jeunes défavorisés. Un grand merci pour tous les dons !

La garderie d’enfants :

Dans la garderie, nous nous occupons principalement d’enfants qui viennent de familles peu fortunées. Beaucoup de parents sont des mères célibataires, et parfois aussi des pères célibataires. L’un de ces enfants est Marcos. Il vivait avec sa sœur aînée, sa mère et son père. Ils n’avaient pas de maison à eux, ni assez d’argent pour louer, alors ils vivaient tous ensemble dans une pièce bricolée en bois et en tôle ondulée sur un bout de terrain que quelqu’un leur avait donné temporairement. La mère faisait des petits boulots, le père travaillait au ramassage des ordures et était malheureusement un gros buveur. Un jour, la mère est partie avec sa sœur aînée – elle ne supportait probablement pas de vivre avec un homme alcoolique. Marcos avait environ deux ans à ce moment-là. Le père devait maintenant trouver lui-même comment s’occuper de son fils. La grand-mère a soutenu Marcos autant qu’elle le pouvait et maintenant ils vivent tous les trois ensemble dans une chambre dont les murs ne sont que des planches. Pendant environ un an, il a fréquenté la garderie. Là, nous avons essayé de lui donner ce qui manquait souvent à la maison : des repas réguliers, des soins (sinon il aurait souvent passé ses journées dans la rue), une éducation préscolaire (son père n’a pas le temps de l’aider et sa grand-mère ne sait pas lire), et aussi des bases spirituelles : toutes nos éducatrices sont chrétiennes et essaient de transmettre l’amour de Dieu aux enfants. Elles prient régulièrement pour eux et les aident à connaître Jésus à l’aide d’histoires bibliques, de chansons et de diverses activités.

De nombreux enfants dont on s’occupe à la garderie viennent de situations similaires à celles de Marcos, sauf que c’est généralement le père qui a quitté la famille. D’autres enfants sont reconnaissants de pouvoir vivre avec leurs deux parents, mais souvent les deux doivent travailler (grand nombre d’enfants, travail mal payé, problèmes d’alcool, etc), et sans la garderie, les enfants seraient livrés à eux-mêmes pendant la journée.

Dans l’ensemble, nous essayons de prendre soin d’environ 50 enfants âgés de 1 à 5 ans pendant la journée d’une manière globale (nourriture, soins, éducation préscolaire, bases spirituelles). Grâce au soutien que nous avons reçu de différents côtés, nous disposons d’une belle infrastructure pratique.

Mais pour les besoins quotidiens (nourriture, salaire des éducatrices, électricité et eau, travaux d’entretien), nous avons toujours besoin de dons. Les parents paient environ CHF 35.- par mois et par enfant, mais cela ne suffit pas à couvrir tous les frais.

(Les dons seront principalement utilisés pour aider à couvrir les coûts des besoins quotidiens).

Marcos est entré à l’école. Sa situation n’est toujours pas facile : la grand-mère qui s’occupe de lui ne peut guère l’aider à faire ses devoirs et ses résultats scolaires sont donc plutôt mauvais. L’éducation n’est pas non plus à la hauteur, car à son âge, elle n’a plus la force et l’énergie de guider Marcos dans la vie de manière saine, et il fait souvent ce qu’il veut. Son père ne l’aide pas beaucoup non plus. Ainsi, les pronostics pour l’avenir de Marcos sont plutôt sombres : à un moment donné, l’école le dégoûtera, il cherchera un travail mal payé, tombera dans l’alcool, fera quelques enfants qu’il ne pourra pas élever.

Nous sommes reconnaissants que sa famille soit restée en contact avec l’église, et nous avons ainsi l’occasion de l’aider à construire une meilleure base pour sa vie. Nous le faisons principalement de deux manières :

École du dimanche

Chacune de nos communautés a un programme d’école du dimanche. Tous les trois mois environ, les enseignants se réunissent lors d’un atelier où Carmen, l’animatrice responsable, leur donne de nouvelles impulsions et instructions pour leur service et leur explique et leur remet le matériel pour les mois suivants.

Ainsi, chaque dimanche, nous essayons de faire aimer Jésus à tous les enfants qui viennent dans nos églises, de leur transmettre des connaissances bibliques de base et de prier avec eux et pour eux.

(Les dons serviront principalement à fournir aux Églises le matériel adéquat pour l’école du dimanche et à organiser les ateliers pour les responsables de l’école du dimanche).

Semaines pour enfants

Une fois par an, nous organisons si possible une semaine pour enfants dans toutes les Églises. Les points forts sont similaires à ceux de l’école du dimanche, mais ce programme nous permet d’atteindre les enfants qui ne viennent pas régulièrement à l’église. De plus, c’est une excellente occasion d’atteindre les parents lors de la cérémonie de clôture.

Comme ces semaines pour enfants sont organisées dans plus de 10 endroits différents, avec un nombre total de participants de plus de 500 enfants, nous avons bien sûr besoin d’un grand nombre de responsables pour nous aider dans ce travail.

C’est pourquoi nous organisons deux cours par an : En juillet, pendant les vacances d’hiver, nous organisons une école de discipulat de courte durée. En général, environ 40 adolescents et jeunes y participent. Pendant cette semaine, nous nous efforçons de les aider à poser des bases solides pour leur vie spirituelle. Nous leur apprenons également à faire leurs premiers pas dans le ministère avec le travail des enfants.

En novembre, nous organisons un week-end dont l’objectif principal est de former tous les participants au travail dans les semaines pour enfants.

Beaucoup de nos jeunes leaders ont participé à ces cours, ont grandi dans leur foi, ont renforcé leur relation avec l’église et les chrétiens de leur âge, et ont fait leurs premiers pas hésitants en tant que disciples et serviteurs de Jésus en taillant des crayons, en remplissant des listes de participants et en distribuant du matériel.

(Les dons seront utilisés pour fournir le matériel pour les semaines des enfants, pour le transport des responsables vers les différents lieux où les semaines des enfants sont organisées et pour les coûts des cours de responsables).

Merci de tout cœur, aide-nous avec tes dons à ce que les enfants et les jeunes ici en Bolivie puissent recevoir une base saine et biblique pour leur vie.

MCC Aide contre la faim

Family members pick up their allotment of food commodities during a food distribution by MCC partner South Sudanese Development and Relief Agency (SSUDRA) in Rubkona town, Unity State, South Sudan.

Actuellement, 10 % de la population mondiale doit aller se coucher le ventre vide. Environ 735 millions de personnes souffrent de la faim et sont au bord de la famine, provoquée par des conflits armés, des catastrophes, des changements climatiques et la hausse des prix des denrées alimentaires. 13,6 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë. Pourtant, la malnutrition sévère peut être combattue efficacement avec des aliments d’urgence et des mesures d’aide à long terme. Pour le MCC aussi, il devient plus cher d’acheter des aliments sur place, mais ils veulent malgré tout étendre leur aide. Le MCC demande des dons pour les mesures contre la crise alimentaire mondiale et 50% des dons iront pour ce projet.

Quelques exemples de ce que MCC pouvait faire en 2022/23 :

Nyarwot Bim Chan and one of her children, Gatkuoth, in front of their home in the Rubkona camp for internally displaced South Sudanese.

Au Soudan :

Des membres d’une famille viennent chercher la nourriture qui leur a été attribuée lors d’une distribution de nourriture organisée par le partenaire du MCC, la South Sudanese Development and Relief Agency (SSUDRA), dans la ville de Rubkona, dans l’État d’Unité, au Sud-Soudan,

SSUDRA, un service de l’Église épiscopale du Sud-Soudan, distribue chaque mois de la nourriture sur la base du nombre de personnes dans le foyer et en tenant compte des rations standard, afin que les familles reçoivent les quantités nécessaires pour un mois. De cette manière, la consommation alimentaire est maintenue, la vulnérabilité des familles aux pénuries alimentaires est réduite ainsi que la faim, la malnutrition et le gaspillage.
La distribution de sorgho, de haricots, de sel, d’huile alimentaire et d’argent liquide pour les frais de broyage en juillet 2022 a été financée par le compte de MCC auprès de la Canadian Foodgrains Bank.

Le projet a été lancé parce que les familles ne peuvent plus faire face aux pénuries et qu’il existe des besoins alimentaires accrus parmi les personnes déplacées à l’intérieur du pays et les réfugiés de retour. L’aide est essentielle pour sauver des vies et améliorer la nutrition et la qualité de vie des personnes les plus vulnérables dans les ménages ciblés.

SSUDRA vise à garantir la disponibilité, l’accès et la consommation d’aliments adéquats, sûrs et nutritifs pour les ménages déplacés et en situation d’insécurité alimentaire dans le camp de personnes déplacées de Rubkona et dans la municipalité de Bentiu. Une aide alimentaire mensuelle sous forme de sorgho, de haricots, de sel et d’huile comestible sera distribuée sur une période de 10 mois à 800 ménages les plus vulnérables et en situation d’insécurité alimentaire (environ 1 630 femmes/filles et 1 441 hommes/garçons).

En Éthiopie :

Mikrte Abraham and her three children (Fanuel, 11 and Natnael, 5 are pictured) live together in a small rented house.

Tadelech Bogale, qui se tient debout avec ses enfants Amen (7 ans) et Ganaan (14 ans), a été profondément troublée lorsqu’elle a commencé à raconter la période de quatre mois durant laquelle les transferts d’argent ont été mis en œuvre pendant la guerre en Éthiopie. Elle est une veuve qui vit dans le Tigray. Elle était à court de nourriture, et son fils Amen était pratiquement tétanisé et présentait des signes de malnutrition grave. Elle n’a pas pu acheter de nourriture et s’est retrouvée à court de tout. Elle s’est insurgée en racontant qu’elle avait dit à ses enfants qu’elle ne pouvait pas leur donner de nourriture.

Bogale est également hypertendue et diabétique et a dû faire un choix quasiment impossible en achetant des médicaments pour elle, ce qui lui permettait de s’occuper de sa famille et d’acheter de la nourriture. Elle a commencé à diviser ses doses par deux, et pendant un certain temps, il n’y avait plus de médicaments disponibles de toute façon.

Pendant les pires mois du blocus de la région du Tigray, la Meserete Kristos Church Development Commission (MKCDC, anciennement MKC RDA) a pu envoyer de l’argent via un avion de transport de l’ONU (Nations unies) pour soutenir de nombreuses familles des villes de Mek’ele et de Wukro qui étaient sur le point de se retrouver dans la rue. Beaucoup d’entre elles n’avaient pas pu travailler et vivaient dans l’abri de leur maison depuis près de deux ans.

MCC soutient ce projet MKCDC qui aide 618 ménages vulnérables dans les villes de Shire, Axum, Alamata, Adawa, Adigrat, Wukro et Mek’ele dont les membres de la famille sont les plus vulnérables. Du 1er juillet 2022 au 30 septembre 2022, le projet transfère de l’argent à ces ménages afin qu’ils puissent acheter des produits alimentaires, notamment des haricots, du teff et de l’huile. Le projet complète d’autres dispositions mises en place par d’autres ONG locales et internationales opérant dans le Tigray pendant la crise.
Source : https://www.mccmediaspace.org/pages/view.php?ref=124824&k=cac0bfcaf6

Actions de Noël 2022

Les SMM vous invitent à nouveau à participer à l’Action de Noël. Chaque année, nous soutenons des projets qui œuvrent pour la paix et la justice, et ceux, en lien avec les collaborateurs des SMM. Pour les dons, veuillez utiliser les nouveaux bulletins avec QR-code.
Voyez le dépliant : Weihnachtsaktion_Flyer_A5_F_03
SMM a droit à des déductions fiscales dans tous les cantons. Les reçus de dons sont envoyés aux donateurs chaque année au mois de janvier.
Pour 2022, nous soumettons 3 projets à votre générosité. Merci pour votre soutien.

1. MCC et famine dans le monde

Les temps continuent d’être un défi dans de nombreuses régions du monde. Actuellement, le MCC met l’accent sur la sécurité alimentaire. 
 
Actuellement, 10% de la population mondiale se couche le ventre vide. Parmi eux, environ 50 millions de personnes sont en situation de crise alimentaire, au bord de la famine.  Ce chiffre était de 27 millions en 2019, avant le début de la pandémie.  Le conflit en Ukraine a un impact direct sur l’approvisionnement alimentaire mondial, les ports étant fermés et les marchandises ne pouvant pas quitter le pays. Cela signifie que les prix des aliments augmentent dans le monde entier.
 
Le reportage de la MCC de ce mois-ci porte sur les réalités complexes d’une crise alimentaire mondiale. La MCC intensifie actuellement sa réponse humanitaire à l’échelle mondiale. Si la fourniture de nourriture aux Ukrainiens déplacés constitue une partie importante de la réponse du MCC à cette crise, le MCC apporte également des réponses significatives à la faim en Éthiopie, au Kenya, au Malawi, au Sud-Soudan et au Zimbabwe. Le MCC a également ses plus grands programmes d’aide alimentaire d’urgence en Syrie et au Liban. La réalité est que nous avons besoin de plus de ressources pour continuer à fournir le même niveau d’assistance aux personnes que nous soutenions déjà.
 
Veuillez prier pour la paix et pour des actions stratégiques judicieuses qui nous aideront à répondre à ces besoins dans le cadre de la présente réponse aux catastrophes. Et merci pour votre attention et vos préoccupations constantes alors que nous partageons l’amour et la compassion de Dieu pour tous au nom du Christ.
L’ensemble des informations du MCC se trouve en anglais sur http://mcc.org/stories

Pourquoi la faim augmente-t-elle dans le monde, comment affecte-t-elle les personnes et que pouvons-nous faire à ce sujet ? Cet article aborde  ces questions.
Les réalités complexes d’une crise alimentaire mondiale par Jason Dueck:

Le bébé et les frères et sœurs de Nyawar Mapieny Gathoul ont faim. Le père de son bébé de six mois n’est pas là pour l’aider et, à seulement 17 ans, cette jeune mère s’occupe également de ses sept frères et sœurs, car leurs parents sont morts. Nyawar est forte, résiliente et travailleuse. Mais sa famille ne dispose que d’un seul repas par jour.
Nyawar et ses frères et sœurs ont été contraints de fuir leur maison en raison de violences et ont trouvé refuge dans un camp de personnes déplacées au Soudan du Sud. Une œuvre partenaire du MCC a apporté de l’aide en distribuant des rations alimentaires mensuelles aux familles vivant dans le camp. Mais des inondations sont survenues. La crue des eaux a détruit leur petite maison. Ils ont pataugé pieds nus dans le camp, cherchant leurs possessions gorgées d’eau. Pour Nyawar, c’était perte après perte, chagrin après chagrin. Les fournitures de première nécessité sont devenues encore plus difficiles d’accès.
Les facteurs qui concourent au déficit alimentaire de cette famille sont complexes et variés. L’histoire de Nyawar n’est qu’un échantillon de la crise de la faim qui ravage l’Afrique subsaharienne.

Pour nous aider à mieux comprendre cette crise de la faim, nous avons pris rendez-vous avec le directeur des interventions en cas de catastrophes du MCC, Bruce Guenther, et nous lui avons posé quelques questions.

Q : Que se passe-t-il actuellement avec l’approvisionnement alimentaire mondial ?
R : Actuellement, 10 % de la population mondiale se couche le ventre vide. Parmi eux, environ 50 millions de personnes sont en situation de crise alimentaire, à la limite de la famine. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 27 millions de 2019, avant le début de la pandémie. Cette crise de la faim a été déclenchée par plusieurs facteurs. Les conflits, les catastrophes et la hausse des prix des denrées alimentaires sont les principaux éléments qui entravent l’accès à la nourriture pour de nombreuses personnes.

Q : Quelle est la relation entre le conflit en Ukraine et la faim dans le monde ?
R : L’Ukraine est un important producteur de denrées alimentaires, notamment pour l’Afrique subsaharienne et le Proche-Orient. L’Ukraine exporte des produits tels que le blé, le maïs, l’orge et l’huile de tournesol. Le conflit en Ukraine a un impact direct sur l’approvisionnement alimentaire mondial, les ports étant fermés et les marchandises ne pouvant pas quitter le pays. Cela signifie que les prix des denrées alimentaires augmentent dans le monde entier. En Syrie, par exemple, le coût des programmes d’aide alimentaire du MCC a augmenté d’environ 22 %.

Q : D’autres facteurs contribuent-ils également à la crise ?
R : Tout à fait. Nous constatons que d’autres facteurs entrent en jeu, comme les changements climatiques. Dans des régions comme le Soudan du Sud, par exemple, des inondations dévastatrices anéantissent les cultures et créent une augmentation des besoins de réponses humanitaires. Il faut également tenir compte des coûts de transport pour acheminer la nourriture aux familles dans le besoin : la flambée du prix du pétrole a un impact considérable sur les approvisionnements alimentaires. Beaucoup de choses se produisent en même temps et leurs effets s’additionnent.

Q : Comment les conflits aggravent-ils la faim dans le monde ?
R : Il y a quatre façons principales pour quelqu’un d’accéder à la nourriture. La première consiste à la produire soi-même. La deuxième est le travail : on travaille pour gagner un salaire, puis on achète des vivres avec cet argent. Troisièmement, on fait du troc : on peut élever des chèvres, puis échanger ces chèvres contre des poulets ou des œufs. Quatrièmement, vous obtenez des aliments par le biais de programmes de redistribution, tels que les dispositifs de sécurité sociale comme les allocations alimentaires d’urgence.
Les conflits perturbent chacun de ces éléments. Les gens peuvent perdre leur emploi régulier lorsqu’un conflit éclate. Ou bien ils peuvent être délogés de leurs terres. Les biens essentiels deviennent plus chers, et les gens doivent vendre leurs biens. Et, d’un point de vue logistique, la distribution de nourriture de première nécessité est beaucoup plus difficile dans les situations de conflit.

Q : Qu’est-ce que le MCC entend de la part de ses partenaires à propos de la crise de la faim ?
R : Nos partenaires nous disent que cette crise a un impact considérable sur la vie quotidienne des populations. Les prix des aliments sont trop élevés pour de nombreuses familles qui ne peuvent plus acquérir ce dont elles ont besoin (nous savons que c’est également le cas pour de nombreuses familles canadiennes et américaines). Il coûte également plus cher au MCC d’acheter localement des vivres et de fournir une aide alimentaire aux personnes déjà vulnérables en raison d’un conflit ou d’une sécheresse. Cela ne fait que mener de plus en plus de personnes dans la pauvreté et dans des situations désespérées.

Q : Que fait le MCC pour répondre à cette situation ?
R : Nous intensifions notre réponse humanitaire à l’échelle mondiale, en particulier par des interventions importantes en Éthiopie, au Kenya, au Malawi, au Soudan du Sud et au Zimbabwe. Nos plus importants programmes d’aide alimentaire d’urgence se déroulent en Syrie et au Liban. En fait, nous avons besoin de plus de ressources pour continuer à fournir le même niveau d’assistance aux personnes que nous soutenons déjà.

 2. Action de Noël 2022 – Projet Alvo Certo – São Paulo, Brésil, matériel pour la jeunesse par Leandra Kubecska

Le projet ‘Alvo Certo’ a été créé dans le but de changer la mentalité des enfants et des jeunes pour le mieux. Le projet s’occupe de plus de 400 enfants et jeunes âgés de 5 à 17 ans dans la région de Grajaú et Vila São José, au sud de São Paulo. Le projet propose des cours d’anglais et d’espagnol, du taekwondo et du jiu-jitsu, des cours de ballet, du théâtre, du football, du basket-ball et également un groupe de jeunes. Ceci dans le but de former et d’encourager les enfants et les jeunes. La devise du projet est : « Changer les gens pour changer le monde ».

Le groupe de jeunes, appelé ‘Radicais’ au Brésil, est un projet basé sur un concept holistique (esprit, âme, corps) et sur la vision biblique du monde et de l’homme, qui travaille avec des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. De ce point de vue, notre méthodologie vise à soutenir les personnes dans leurs défis quotidiens et à les aider à grandir dans leur relation avec Dieu et les autres.

Fin 2015, un couple suisse est arrivé à São Paulo avec la vision de la Jungschi. Après un camp qui s’est tenu en janvier 2016 dans la partie sud de la ville, une équipe d’adolescents et de jeunes a été invitée à élaborer ce projet pendant six mois. Le projet a connu un tel succès qu’il se poursuit aujourd’hui afin d’atteindre d’autres jeunes et de former des responsables habilités à poursuivre la vision.

Notre VISION – Annoncer l’Évangile de manière holistique afin que chaque enfant et chaque jeune au Brésil ait la possibilité de connaître Jésus-Christ et de prendre la décision de devenir un disciple fidèle. Aussi pour recevoir des encouragements, des défis et une formation pour une relation personnelle avec Dieu, pour y mûrir afin d’influencer à son tour la famille, l’église et le monde.

Notre MISSION – collaborer avec d’autres ministères dans les églises locales et offrir la possibilité de compléter le secteur des enfants et des jeunes par des activités de loisirs basées sur une éducation holistique.

Aujourd’hui, notre équipe se compose d’un responsable principal, de 17 responsables formés et de 13 responsables en formation. Le projet se développe au Brésil et de nouveaux groupes de jeunes dans d’autres États ont été créés par cette équipe pionnière. L’objectif est de créer mille groupes de jeunes dans des églises au Brésil au cours des dix prochaines années, répartis dans plusieurs villes et États.

Notre groupe de São Paulo s’occupe de plus de 100 enfants et jeunes, avec des activités tous les samedis et deux camps de six jours par an, accueillant chacun jusqu’à 150 participants.

Aujourd’hui, notre plus grand besoin est le matériel des Jungschi. Nous devons acheter de nouvelles tentes, des cordes, des boussoles, des cartes et tout le matériel nécessaire pour les techniques de pionniers. Nous avons également besoin d’aide pour entretenir les locaux qui ont été mis à notre disposition et qui sont désormais notre centre de formation à São Paulo : un terrain de 22.000 mètres carrés qui implique des travaux d’entretien mensuels.

Nous croyons en cette vision, car elle permet non seulement de rapprocher les enfants et les jeunes de Christ, mais aussi de former des responsables pour cette génération.

3. Des échographes pour l’hôpital de Shirati en Tanzanie où travaillent Rebekka et Gilbert Krähenbühl

Shirati se trouve en Tanzanie, au bord du lac Victoria, près de la frontière avec le Kenya. L’hôpital est un peu en périphérie, mais il a un grand bassin de population. Les possibilités de diagnostic sont limitées. C’est là qu’intervient l’échographie : dans de nombreuses situations médicales, cet examen éclaire des situations peu claires et donne une bonne base pour les décisions médicales.
L’appareil qui était à la disposition de l’hôpital Shirati est tombé en panne. Un appareil qui permettait des examens dans tous les domaines : Abdomen, bas-ventre, grossesse, poitrine, cœur et d’autres organes.
Les SMM ont fourni une aide d’urgence. Nous avons ainsi pu remplacer notre appareil cassé. Avec cette action de Noël, nous souhaitons financer le remplacement de l’échographe principal ainsi que l’achat d’échographes plus petit et mobile.

L’échographie – surtout avec les petits appareils – a pris de plus en plus d’importance dans le quotidien du médecin. Elle n’a plus lieu uniquement dans la salle d’échographie, mais le médecin en a toujours besoin au chevet du patient, lors des visites, lors de l’évaluation d’un patient en urgence.

Avec un petit appareil par service, nous souhaitons rendre cette utilisation possible. La formation sur ces appareils a déjà commencé. Un tel appareil par unité de soins doit permettre d’atteindre cet objectif.

L’échographie en action
Le nouvel appareil à ultrasons vient d’être installé. Le même jour, tard dans la soirée, un appel du médecin-chef : échographie urgente aux soins intensifs : une jeune patiente de 23 ans, envoyée par le Health Center, venait d’accoucher d’un enfant mort-né. Elle présentait un mauvais état général et des valeurs de mesure instables et pouvait difficilement donner des informations sur sa situation. Une évaluation de la situation cardiaque, circulatoire et utérine était demandée. Un manque aigu de liquide était le problème. Des perfusions ont permis de stabiliser la situation.
Le médecin-chef, le Dr Chirangi, s’est mis spontanément à applaudir : « La nouvelle machine est inaugurée » !

Actions de Noël 2021

Pour 2021, nous proposons encore l’action Covid 19 du MCC (Mennonite Central Committee) et d’autre part le soutien à un projet de nos collaborateurs au Brésil. Nous soumettons ces deux projets à votre générosité.
En pièves jointes vous trouvez:
Le dépliant : WEB_FR_SMM_Action de Noël 2021
L’action MCC :

Covid-19 à travers le monde avec le MCC

La pandémie covid continue de toucher des personnes dans le monde entier. Le besoin est particulièrement grand dans les pays pauvres de ce monde. Les problèmes du passé sont aggravés par cette crise sanitaire.

Grâce à son travail continu dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène (WASH) ainsi que de la santé et de la nutrition, le MCC dispose d’une bonne base pour faire face aux risques du covid parmi les personnes les plus vulnérables dans le monde. Par exemple en Inde, au Malawi, en Syrie ou au Cambodge, les personnes touchées sont prises en charge, de l’eau potable est produite, de la nourriture est distribuée et de l’argent est également donné pour certains achats. Nos dons sont un signe d’espoir pour les plus pauvres.

Des détails sur le projet AMAS : article SMM action de Noel

Actions de Noël 2020

Cette année nous proposons d’une part de poursuivre l’action Covid 19 du MCC (Mennonite Central Committee) et d’autre part, le soutien d’un grand projet de nos collaborateurs au Togo. Nous recommandons ces deux projets à votre générosité. En pièves jointes vous trouvez:
Le dépliant : WEB_SMM_ ActiondeNoël_2020

Actions de Noël 2019

MCC donne des nouvelles de l’action 2019: MCC écrit un retour de l’action 2019

Actions de Noël 2018
« Aidez autant que vous le pouvez et ne fermez pas les yeux devant les besoins de vos semblables. » (Esaïe 58.7-8)
Chaque année nous soutenons des programmes qui s’engagent pour la paix et la justice et des programmes associés au travail de nos collaborateurs.

Les SMM vous invitent de nouveau à participer à une action de Noël. Cette année, nous voulons soutenir le travail du MCC (Mennonite Central Committee) en trois endroits : la moitié des dons sera affectée à la RD Congo pour venir en aide aux réfugiés de la région du Kasaï. C’est l’un des plus grands drames de notre temps. L’autre moitié ira à la crise au Moyen-Orient avec des actions en Jordanie et au Liban.

RD Congo : colis alimentaires et éducation
Partenaire : MCC et Les unions d’Églises mennonites du Congo (CMCo, CEFMC et CEM)

La violence dans la région du Kasaï en RD Congo empêche toujours plus de 890 000 personnes déplacées de rentrer chez elles. En 2016, des combats armés ont éclaté, entraînant de nouveaux conflits ethniques et faisant 1,4 million de réfugiés dans leur propre pays. Jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux, ces déplacés de force ont besoin de moyens pour survivre : de la nourriture, des articles d’hygiène, d’éducation et de soutien moral au vu des traumatismes subis.
Les unions d’Églises mennonites du Congo en collaboration avec le MCC viennent en aide à ces personnes dans le besoin.
Elles fournissent des colis alimentaires et des articles d’hygiène à Tshikapa, Kikwit et Kabwela (province Lomani), ainsi que des kits scolaires, des uniformes scolaires et le paiement des frais de scolarité des élèves. Plus de familles devront encore recevoir de l’aide pour accéder à des terres où elles pourront cultiver, semer et récolter. Les paquets alimentaires contiennent de la semoule de maïs, des haricots, de l’huile et du sel et sont distribués tous les mois. Chaque paquet coûte US $ 65.-.
À partir de septembre, les enfants déplacés des trois régions mentionnées devront recevoir un soutien pour leur éducation. Par ailleurs, le MCC prévoit des formations d’éducation à la paix et de l’aide pour le traitement des traumatismes, pour que les personnes déplacées réussissent à subvenir à leurs besoins. Informations complémentaires en anglais: https://www.youtube.com/watch?v=Q8AuMJ6VBlE&t=1s,
https://mcc.org/stories/stories-congo.

Un communiqué de la CMM à partir de documents du MCC

« Il faut que j’aille à l’école » : Secours mennonite en RDC

Kanku Ngalamulume et Kapinga Ntumba sont orphelins, ils vivent à Tshikapa où ils ont fuit après que leurs parents aient été tués dans la région du Kasaï, en République Démocratique du Congo. Photo du MCC par Mulanda Juma.
Date de diffusion :
Mardi 21 Août 2018

Kanku Ngalamulume, âgé de dix ans, a fuit sa maison dans le village de Senge, après qu’un groupe armé ait décapité sa mère et son père ainsi que ses frères et sœurs.
Il fait partie des 1,4 millions de personnes de la région du Kasaï, en République Démocratique du Congo, qui ont été forcées à quitter leur maison lorsque la violence a éclaté entre les milices locales et l’armée congolaise, en août 2016.
En pleurs, Kanku raconte au représentant du MCC, Mulanda Juma, qu’après la mort de sa famille, il courut vers la brousse avec d’autres villageois. Ils marchèrent durant cinq heures pour atteindre la ville de Tshikapa, où Mama Agnès, elle- aussi déplacée, le prit avec elle.

En février, Kanku s’est confié à Juma, il était abattu : « On ne mange qu’une fois par jour, le soir. Je n’ai plus d’espoir, pour quoi que ce soit. » Cela, c’était avant que trois Églises anabaptistes locales commencent à distribuer de la nourriture avec le soutient du Mennonite Central Committee (MCC) et d’autres organisations anabaptistes (voir la liste à la fin du récit). D’avril à juin, les Églises distribuèrent de la farine, des pois, de l’huile et du sel à 830 foyers et des produits d’hygiène personnelle à 1 000 femmes et filles.

Parmi les Église locales étaient représentées : l’union d’Église membre de la CMM, la Communauté des Églises de Frères Mennonites au Congo (CEFMC) qui travaille à Kikwit ; la Communauté Évangélique Mennonite (CEM) de Kabwela ; et la Communauté Mennonite au Congo (CMCo) de Tshikapa.

En juillet, Kanku et Kapinga Ntumba, une petite fille de 12 ans qui a fuit le village de Kamonya en avril 2017, racontèrent au coordinateur des programmes du MCC, Matthieu Abwe Luhangela, qu’ils étaient contents de recevoir l’aide alimentaire mais qu’ils auraient besoin de bien plus lors des mois à venir.

Kapinga est aussi orpheline qui tente de survire après le meurtre de son père et de sa mère par des hommes armés.

En février, Kapinga se confie à Juma : « Une dame qui s’appelle Mary prend soin de moi. Nous vivons dans une église là bas, à Tshikapa. J’allais à l’école avant. Il faut que j’aille à l’école. »

Les Églises répondent au besoin d’éducation en payant les frais de scolarité de plus de 500 élèves.  À la rentrée de septembre, on donnera également aux enfants des uniformes et des fournitures scolaires.

Ils auront aussi plus à manger car, au mois d’août, les Églises feront don à 1 180 foyers à Kabwela, Kikwit et Tshikapa de 5 mois de denrées alimentaires. L’aide alimentaire, financée par 528 000 dollars prélevés sur le compte du MCC à la Banque Canadienne de Grains, aidera à couvrir les besoins en nourriture, en donnant le temps aux familles ayant des terres, de préparer les champs, de semer et de récolter.

Aujourd’hui, le nombre de personnes déplacées de la région du Kasaï s’est réduit à environ 900 000 personnes, mais le conflit à occasionné une crise de sécurité alimentaire sévère dans cette région, touchant au moins 3,2 millions de personnes. Selon l’UNICEF, jusqu’à 4 000 000 enfants risquent de mourrir de malnutrition.

Les Églises travaillent avec le MCC pour créer des plans de récupération des moyens d’existence pour soutenir les familles qui sont dans la possibilité de retourner chez-elles et pour celles qui sont restent déplacées. En plus de cela, un plan de construction de paix et de guérison des traumatismes est en cours.

“Gloire et honneur soient rendus à Dieu pour avoir, par son Esprit -Saint, mis en vous ce sentiment d’amour qui est une expression d’une fraternité agissante. Mes remerciements et toute ma gratitude à tous nos partenaires qui ont délibérément choisi de compatir aux malheurs des congolais en leur apportant l’aide alimentaire,” says Jean Félix Cimbalanga Wa Mpoyi, president of CEM. “Vos prières ont toujours un impact très positif dans la vie de nos églises.”

Parmi les organisations anabaptistes qui soutiennent l’aide alimentaire et l’aide à l’éducation, on compte Africa Inter-Mennonite Mission ; la Caisse de Secours ; International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, Frères mennonites) ; MB Mission (mission des Frères mennonites) ; Mennonite Church Canada Witness ; Mennonite Mission Network ; la Conférence Mennonite Mondiale ; et Konferenz der Mennoniten der Schweiz/la Conférence Mennonite Suisse.

Jordanie: éducation à la paix pour les jeunes

Partenaire: MCC et I-DARE (J’ose – le développement durable)

Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, plus de 660 000 réfugiés syriens ont cherché refuge en Jordanie. Cette immigration a mis à rude épreuve les infrastructures et les relations entre Jordaniens et Syriens. En autre, les jeunes, qui ont peu d’accès à l’emploi sont susceptibles d’être recrutés par des groupes extrémistes. Dans cette situation, où les jeunes Jordaniens et Syriens ont peu d’opportunités positives, le MCC et I-DARE offrent une culture de paix et aident les jeunes à devenir actifs dans leur société. Avec l’aide des dons, 30 jeunes peuvent être formés et aidés à développer des actions de paix au sein de leur communauté. Ces jeunes recevront également des conseils et un soutien dans la mise en œuvre de leurs projets.

Liban: Scolarité gratuite pour les enfants
Partenaire : MCC et Aide populaire pour le secours et le développement (PARD)

 PARD offre la possibilité à des enfants réfugiés syriens et palestiniens (de Syrie et du Liban) de suivre des cours en école maternelle et primaire. À la maternelle, ils apprennent l’anglais pour entrer en première année à l’école libanaise. Ce soutien aide les enfants à obtenir une éducation qualifiée et un soutien psychologique (art-thérapie).
Les animateurs dialoguent avec les enfants et leurs parents et font des visites à domicile. En plus de l’éducation des enfants, le programme offre aux accompagnants une formation à la consolidation de la paix, à la résolution des conflits et des traumatismes à travers l’art et le dialogue. Ils apprennent les droits des enfants et l’égalité des sexes. Le coût est de US $400 par enfant et par an.

Plus d’infos sur le site www.smm-smm.ch
Nous vous recommandons tous les projets mentionnés et nous vous remercions pour vos dons qui sont déductibles des impôts en Suisse. Compte SMM PC/CP : 89-641605-0 avec mention « Action de Noël » ou XA.

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2017 Brésil et Honduras
São Paulo, Brésil : « Transformer les gens pour transformer le monde ».
Tabea Schluchter (SMM) travaille comme professeur d’anglais et enseigne une cinquantaine d’enfants et d’ados. Outre l’enseignement, la foi en Jésus-Christ leur est apportée pendant les moments d’études bibliques.
Porto Amazona, Brésil : Marcos et Marianne de Assis-Fuhrer travaillent avec les SMM et AMAS (Associação Menonita de Assistência Social) depuis plus de 10 ans à Porto Amazonas, dans le sud du Brésil. AMAS est une œuvre sociale des Eglises mennonites du Brésil qui gère 9 centres d’accueil de jour de plus de 1300 enfants et jeunes.
Mennonite Central Committee Honduras. Depuis décembre 2013, Ilona Paganoni et Matthieu Dobler Paganoni sont actifs en tant que représentants de MCC pour le Honduras. MCC Honduras soutient et accompagne les organisations partenaires locales (églises et organisations non gouvernementales chrétiennes) dans la mise en œuvre de leurs projets dans le domaine de la justice et de la paix, du développement communautaire durable et d’entraide en cas de catastrophe.

2016
MCC HAÏTI
Comme MCC Haïti est en train de conclure sa réponse au tremblement de terre de 2010, de nombreux projets suite au séisme vont se terminer. MCC Haïti continue de travailler dans la sécurité alimentaire, l’éducation, le plaidoyer et l’aide humanitaire.
RWANDA
3d Christian Camps
Soutien pour l’achat de matériel, construction/rénovation, financement des camps eux-mêmes, etc…
Financer des entres de formation à la couture des églises Inkuru Nziza.

2015
TOGO
Dans le cadre de leur travail à «Jeunesse en Mission» à Kpalimé, Elisabeth et Salomon Hadzi s’occupent depuis de nombreuses années de la formation de formateurs. Ils apprennent aux gens à être des modèles et forment des jeunes issus de milieux défavorisés dans différents domaines.
Les dons ont été affectés au projet de construction d’un nouveau centre d’accueil et de formations (mécanique, menuiserie, couture et services de coiffure)  ainsi qu’au renforcement du programme de micro finances accordé notamment aux jeunes mamans seules, afin qu’elles puissent s’autofinancer par une activité professionnelle.
AIDE AUX REFUGIES en EUROPE
D
es mennonites allemand se sont engagés concrètement à Lesbos et des mennonite autrichien à Vienne dans un camp de réfugiés. Le soutien à ces personnes souvent démunis en arrivant en Europe est précieuse et la reconnaissance énorme !
2014
L’action de Noël 2014 a contribué à l’acquisition de materiel agricole pour un Centre à Wadi Natrun en Egypte et pour soutenir le travail de MCC pour les réfugiés syriens. Merci de toute votre aide !
2013
Celle de 2013 était de moitié pour la construction d’une école à Myanmar dans un camp de réfugiés Rohinya. L’autre moitié était pour la construction d’un centre en vue de former des gens à la résolution de conflits, d’offrir des formations à la culture de caféiers, un endroit pour étudier aux étudiants et une bibliothèque aux Philippines.