13.02.2021
Les groupes-tricot permettent de créer du lien entre les gens d’ici et d’ailleurs
Les groupes-tricot de nos communautés trouvent communion et chaleur en tricotant ensemble des vêtements chauds pour des gens du monde entier et ainsi les aider à se protéger du froid qui les entoure.
En 2020-2021, les groupes-tricot sont également touchés par les restrictions dues à la pandémie Covid-19. Ils ne pourront plus se réunir en groupes pour tricoter ensemble et être en communion. Ces rencontres étaient à la fois plaisantes et stimulantes. C’étaient des moments d’échanges et l’on rentrait chez soi enrichi.
Certaines tricoteuses sont informées de nos actions par le biais du site SMM aide urgente et nous demandent ce que nous pouvons utiliser. Elles ont donc apporté des pulls et des bonnets. Cela crée de nouveaux contacts et nous recevons plus d’articles tricotés pour aider encore plus de personnes dans le besoin.
Maintenant, la plupart tricotent chez elles à la maison. Tricoter est un vieux métier qui, espérons-le, sera cultivé encore longtemps. 338 casquettes et 244 paires de chaussettes pour enfants ont été tricotées pour les réfugiés et les familles démunies en Jordanie, .
Mais aussi des couvertures et de grandes chaussettes ont été tricotées, celles-ci sont conditionnées dans 36 cartons. Ces articles attendent d’être acheminés à Tirana, en Albanie. Ils seront livrés à un centre pour familles démunies, géré par Norma Teles. La pandémie et la situation politique ont quelque peu retardé le transport.
L’histoire suivante montre à quel point tricoter est important en cette période de pandémie :
Mina a 94 ans et vit dans une maison de retraite. Sa grande distraction en cette période particulière où elle peut difficilement avoir des visites, est le tricot. Cette activité raccourcit ses journées, structure son quotidien et donne du sens, elle peut faire quelque chose qui est utile et apprécié.
Pour elle, pouvoir contribuer à la vie des autres signifie qualité de vie.
Elle est donc ravie de recevoir de la laine avec laquelle elle tricote ensuite des chaussettes, bonnets, pulls ou autres articles – ce qui correspond juste à ce dont nous avons besoin. De plus, en tricotant, elle pense à la personne qui pourrait bien porter ce qu’elle fait et espère que cela lui plaira et réchauffera son corps et son âme – une situation gagnant-gagnant dans le vrai sens du terme !
De nombreuses tricoteuses disent des choses similaires.
A ce stade, un grand merci à toutes les tricoteuses. Restons en contact par téléphone ou par internet ou en petits groupes jusqu’à ce que nous puissions nous retrouver à nouveau en grands groupes.
Salutations chaleureuses
Marianne Rediger
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Automne 2020
Info : pour 2020, des tricots iront en Jordanie avec l’action des seaux d’hygiène de cette année.
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La couture (de patchworks) et le tricotage (de chaussettes) créent des ponts entre les personnes.
Depuis quelques mois, la couture et le tricotage sont comme un fil rouge qui traverse nos communautés et au-delà. Ce fil relie l’Ouest et l’Est, le Nord et le Sud en un tissu et procure aux destinataires des chaussettes et des couvertures, pour la plupart des réfugiés. En tricotant et en cousant, nous pensons à eux et nous les oublions pas dans nos prières.
Tricoter permet de dépasser les frontières
Tricoter permet aussi de créer de nouveaux contacts extérieurs. Une tricoteuse de la communauté de Brügg suit un cours de peinture et raconte qu’elle tricote pour des réfugiés. Suite à cela, une participante du cours de peinture manifeste son intérêt et commence à tricoter des chaussettes pour la boîte à chaussettes de Brügg. A son tour, elle en parle à ses amis et connaissances et cela déclenche l’enthousiasme d’une association de dames qui veulent se mettre au tricot.
Tricoter sensibilise
Une tricoteuse de la région de Bâle prend connaissance de cette action et comme elle aime tricoter, elle emporte son tricot avec elle pour ses vacances en Grèce. Alors qu’elle est installée sur la plage et profite du coucher du soleil, elle remarque au loin quelque chose qui flotte. Cela ressemble à un morceau de bois, elle s’interroge. Le jour suivant, elle apprend qu’un réfugié syrien a été retrouvé mort sur la plage. Cela l’a profondément touchée car elle tricote pour des réfugiés de Syrie.
